Editions: SOMOGY /  Muséum d'Histoire naturelle

Autres auteurs: M.Leclerc-Cassan, I.Warmoes

En 2005, la rénovation du zoo de Vincennes est décidée et le Muséum d'Histoire naturelle confie une étude historique, architecturale et paysagère du parc zoologique à l'agence CARDO.

A la suite de notre rencontre avec Claude-Anne Gauthier, alors directrice du zoo, et devant l'abondance d'archives inédites sur le site, l'idée a germé d'en conserver la mémoire sous forme d'un ouvrage et d'associer à ce projet Maryvonne Leclerc-Cassan, ancienne directrice du même établissement. Ce livre est issu de ces travaux et rencontres.

Dans cet ouvrage, nous avons cherché à rendre au zoo de Vincennes une partie de sa mémoire sous les divers aspects de ses fonctions, tant ludiques et éducatives que scientifiques ou artistiques. C'est aussi la genèse de sa création par l'architecte Charles Letrosne et son fils, largement oubliée, qui a été révélée.

Editions: Communauté d'agglomération du Val de Marne

Collectif. Autre auteur: I. Lévêque

L'ancien jardin colonial de Paris est un lieu de mémoire thématique du XXe siècle tout à fait unique [...]

Les vestiges actuels expriment une part de la complexité des liens de la France et de ses anciennes colonies; ils dévoilent autant l'exotisme de façade des expositions coloniales qu'une profondeur autre, ce dont témoigne de façon émouvante la partie mémorial.

Qualifié de "Jardin colonial" en 1899 et de "Jardin d'agronomie tropicale" aujourd'hui, cette parcelle du bois de Vincennes raconte aussi et en premier lieu, derrière les murs de ses différents bâtiments, cette aventure humaine et scientifique de l'agronomie tropicale, que prolongent aujourd'hui des activités consacrées au développement durable.

Périodique, N°9, printemps 2008

Les zoos seraient-ils des oubliés de la recherche historique? Aujourd'hui encore, après quelques publications malheureusement restées confidentielles, force est de constater que l'analyse de ces créations populaires - trop populaires? - n'est toujours pas faite. Les architectes et historiens reviennent toujours aux mêmes site comme la ménagerie de Versailles ou la piscine des pingouins du zoo de Londres.

Notre contribution par la présent article est issue de ces étonnants "silences du terrain". Ainsi la recherche documentaire buta sur une soi-disant absence d'archives de l'architecte qui auraient disparu à la Seconde guerre mondiale. La reproduction récente d'un de ses plans laissait pourtant penser que tel n'était pas le cas. En effet, stockées au fond de plusieurs rochers, dans des caves ou au fond des bureaux, les archives du zoo étaient simplement ...oubliées et commençaient à s'abîmer.

Aujourd'hui, plus de 400 calques et plans produits entre 1932 et 1934 sont aujourd'hui versés à la Bibliothèque centrale du Muséum d'Histoire naturelle. 

Plaquette éditée par le C.A.U.E. de la Somme

Autres auteurs: T.Rauwel, P.Touzet

Cette plaquette a été réalisée à la suite de l'Inventaire départemental des parcs, jardins et cimetières militaires de la Somme, commanditée à l'agence CARDO en 2004, où plus de 650 sites ont été répertoriés. 

Après une courte histoire illustrée de l'art des jardins dans le département, quelques typologies spécifiques à la région ont été illustrées:
-les jardin sur l'eau
-les parcs en bords de Somme
-les parcs de chasse
-les souvenirs des guerres du XXe siècle
-les créateurs locaux.

Les abondantes créations contemporaines, publiques ou privées,n'ont pas été oubliées.

L'opuscule se termine par une carte des jardins ouverts au public, accompagnée d'un lexique et d'une bibliographie succincte.  

Editions: SOMOGY

Afin d'illustrer le travail de Paul-Bernard de Lavenne, comte de Choulot, créateur de jardins du XIXe siècle, nous avons choisi les potagers des trois parcs où il est intervenu en Vendée: en 1857, au parc de la Bénatonnière, commune de Grosbreuil, pour le comte de Bessay; entre 1858 et 1863, au château du Puy-de-Sèvre, commune de Treize-Vents, pour le comte de Rivière; en 1864, au parc de la Gaudinière, commune de Saint-Vincent-sur-Craon, pour le marquis de Surineau.

Pourquoi le potager?

C'est le plan du parc de la Gaudinière, où Choulot proposa un potager semi-circulaire, forme inhabituelle, qui fut le prétexte à cette lecture. En l'état actuel de la recherche, cette forme curieuse, restée en projet à la Gaudinière, fut bien réalisée au moins une fois en France, à Moyenneville, dans la Somme. 

L'auteur parle de manière très vivante du potager dans un chapitre de son ouvrage L'art des jardins , paru à partir de 1846. Il était donc particulièrement intéressant de rapprocher ses écrits théoriques des traces qu'il reste de ces oeuvres fragiles sur le terrain vendéen.

Editions: ACTES SUD / CIRAD

Autres auteurs: I. Levêque, M.Griffon

Le présent livre fait suite à une étude historique, paysagère et architecturale confiée en 2003 par la Direction des parcs, jardins et espaces verts de la Ville de Paris à l'agence CARDO.[...]

L'histoire du Jardin d'agronomie tropicale s'est révélée être un sujet magnifique et peu connu, malgré son existence d'un siècle.[...]

De la dénomination première de "Jardin d'essais colonial" à celle de "Jardin tropical" utilisée aujourd'hui, cette parcelle du bois de Vincennes se révèle un lieu de mémoire thématique du XXe siècle tout à fait unique à Paris.[...]

Le charme et l'ambiguïté exercés par le lieu sur le promeneur tiennent probablement au fait que l'on pénètre dans un univers étrange, plus sauvage que jardiné, où se mêlent dans un désordre apparent des bâtiments purement fonctionnels, des fabriques d'architectures coloniales et des mémoriaux de styles divers auxquels s'ajoutent quelques statues éparses et même des baraquements de bois qui, pour certains d'entre eux, ont toute une histoire. [...]

Editions Minerva

Autres auteurs: F.Collette, R.César

L'Association des parcs et jardins des Yvelines a été fondée le 17 octobre 1992 à la suite d'une réunion informelle tenue le 16 mai de la même année au château de Groussay, à Montfort-l'Amaury. Elle se donnait pour but la sauvegarde et la mise en valeur des parcs, jardins et paysages des Yvelines.[...]
Notre projet a tout de suite rencontré un vif succès auprès des propriétaires de parcs et jardins, puisque l'association compte aujourd'hui cent cinquante membres actifs. C'est grâce à eux, au soutien des pouvoirs publics, à la précieuse aide d'Echanges et Bibliothèques que nous avons pu mener à bien l'ambitieux projet d'inventaire des parcs et jardins des Yvelines, puis arriver à la publication de ce livre.[...]

Juan de Beistegui, président de l'Association départementale des parcs et jardins des Yvelines.

Périodique, N° XL,"Du parterre au potager" Spécial Parcs et Jardins, 1er trimestre 1994

L'intense activité du comte de Choulot, développée entre 1840 et 1860 environ,  marque encore les campagnes des Pays de Loire : véritables modèles de paysage, le château et son parc agricole rayonnent sur tout un territoire. Mais si leur aire d'influence est vaste, elle repose sur des interventions ténues : quelques bosquets encadrant un point de vue pittoresque, la courbe d'une allée bien dessinée, un banc "naturellement" posé, etc. 

Moyens subtils et fragiles, devenus familiers, auxquels notre regard ne prête même plus attention. Et pourtant quel soin porté aux effets calculés des lointains, quelle mise en scène dans les parcours, quel savoir-faire dans le jeu des ombres et de la lumière, quelle harmonie des courbes avec la forme du sol!

L'étude des parcs de Choulot en Maine-et-Loire et Sarthe permet d'ouvrir quelques perspectives sur une oeuvre achevée, prolifique, aux multiples facettes et...totalement oubliée.

La conception de ce document pédagogique "Promenade dans l'histoire des jardins" a été entreprise suite aux stages Initiation à l'histoire des jardins qui se déroulent depuis 1991, sous l'égide du Ministère de la Culture et de la Communication - Direction du Patrimoine.

Cette formation, à l'attention des personnels des domaines (jardiniers et surveillants), se propose de sensibiliser à l'histoire de l'art des jardins, d'initier à l'histoire des végétaux et à leur reconnaissance, d'expérimenter les liens entre espaces, fonctions, couleurs, etc., d'évoquer la complexité de la conservation, de la restauration et d'appréhender la réglementation.

L'ampleur du sujet et la demande réitérée des stagiaires lors des évaluations et des sondages, ont mis en évidence la nécessité de concevoir un document qui serait remis à l'issue de cette formation, et se devant de récapituler les thèmes ou propos liés à l'histoire de l'art des jardins (de la Renaissance à nos jours) et à celle des végétaux.

Le chapitre IV consacré au XIXe siècle a été réalisé par l'auteur et se compose ainsi:

-repères chronologiques du XIXe siècle
-situation des parcs cités (Birkenhead Park, La Malmaison, Les Buttes-Chaumont)
-la reconquête de la campagne: 1800-1830
-la passion de la botanique: collections et diffusion
-l'urbanisme vert et les promenades publiques.